365 chroniques

 Cher public, Avant de te faire le déroulé habituel de la semaine qui commence, je voudrais faire un point sur la perception que j'ai de ce blog. Cela fait désormais 19 jours qu'un article sort le matin à 10h. Je n'ai encore manqué aucun rendez-vous. Ce que ça m'inspire en tout premier, c'est bien évidemment de la fierté . Ce ne sont que deux semaines, presque trois, mais ça fait très longtemps que je n'avais pas tenu une telle régularité dans quelque domaine que ce soit. Il y a aussi énormément de plaisir . Retrouver le clavier, les mots et les virgules, y passer autant de temps, me rappelle à quel point j'aime ça, à quel point j'ai toujours aimé ça. Fierté, plaisir, jusqu'ici, tout va bien. Néanmoins il y a deux aspects qui me dérangent.  Le premier, le moindre mal dirais-je, c'est le peu de retours que j'ai. Que ce soit en termes de vues ou encore pire d'échanges que cela suscite, on reste collés au plancher des vaches, c'est

  Il nous a fallu mettre du vrai, c'était inévitable, c'était ça ou en crever. C'était ça ou devenir fous, on l'était déjà trop, c'était ça ou en souffrir. Je suis allée vers toi comme on va vers l'amour, tremblante, morte de peur, si sûre aussi, il n'y a pas d'autre choix, pas d'autre possible, l'éventail se referme, il va falloir qu'on s'appartienne, qu'on se confronte, qu'on se confonde, il va falloir qu'on se retrouve, mon amour, faisons-le, c'est de la folie, oui mais cette folie, elle est douce et je m'en nourris, j'ai besoin de toi, de te sentir, de te toucher, j'arrive à la limite des mots, ils ne suffisent plus, il me faut ta peau, "viens", m'as-tu dit, et je suis arrivée, il n'y avait pas d'autre choix. On s'est offert une parenthèse comme seuls deux amoureux des mots savent le faire, il y avait tout à l'intérieur, tout l'important, toute la saveur, on s'est off

Tu sais tout l'amour que je porte à mes cheveux. J'ai longtemps rejeté mes boucles, pourtant héritées de mon papa parti bien trop tôt, et pendant de nombreuses années j'ai pratiqué moult brushings et autres lissages brésiliens afin de dompter leur nature sauvage. Mais j'en suis revenue. Aujourd'hui, je cherche au contraire à sublimer mes boucles , à en prendre soin, à les dessiner au mieux. J'ai découvert il y a peu le compte Instagram La belle boucle tenu par Laureen .  Laureen, c'est une nana qui n'a même pas 30 ans et qui après avoir conquis le fameux réseau social a gravi encore d'autres échelons en créant une boutique en ligne puis un salon de coiffure tous deux dédiés aux cheveux texturés.  Côté cliente, j'ai suivi la même progression : j'ai d'abord été preneuse des nombreux trucs et astuces qu'elle donne sur Instagram, puis ai commandé quelques produits sur sa boutique. Et hier, j'avais rendez-vous au salon de coiffure, s

 Pour la deuxième semaine consécutive, je pars sur un vendredi coup de gueule et cette fois-ci, il n'y aura qu'un seul destinataire à mon courroux... moi-même . Il n'y a pas si longtemps, j'ai traversé une période très compliquée sur les réseaux sociaux. Je ne vais pas entrer dans les détails du pourquoi et du comment parce que j'ai fait le choix de ne pas en parler publiquement, mais pour t'en dire suffisamment, je recevais quotidiennement des messages et des commentaires fort haineux qui m'ont conduite à supprimer ma chaîne YouTube et à passer mon compte Instagram en mode privé, d'un coup d'un seul, sans préavis. Pour me préserver , et parce que ça me semblait infiniment nécessaire à ce moment-là, j'ai aussi coupé les ponts, net et sans bavure, avec plusieurs personnes qui m'entouraient avant cet "épisode". Il y avait trop de ramifications, trop de liens emmêlés et, de mon côté, une immense peur de souffrir encore et encore si

Je ne suis pas quelqu'un de foncièrement ambitieux . Je me suis toujours dit qu'un job idéal serait celui qui m'assurerait un train de vie confortable , où je n'irais pas la boule au ventre tous les matins et dans lequel je n'aurais pas l'impression de végéter. Ça me semble être un compromis d'une exigence relative. En arrivant dans ma nouvelle région d'adoption, j'ai dû faire le choix de quitter l'emploi que j'occupais à Paris. Ce boulot, j'y étais habituée, je l'aimais bien, je le faisais plutôt bien et j'y avais construit de jolies histoires qui avaient dépassé la sphère professionnelle. Là où ici, il n'y avait que doutes et incertitudes quant à la suite de ma "carrière". Ça n'a donc pas été un choix facile (" tu sais ce que tu quittes, tu ne sais pas ce que tu vas trouver ") mais c'était tout de même un choix évident . Il était devenu désormais impensable de vivre loin de Pierrick — n'est-il

Le mercredi étant considéré comme "le jour des enfants", j'ai décrété qu'ici il serait consacré aux articles concernant la famille . Pourtant, pour nous, le mercredi est un jour de semaine comme les autres : - l'école de Belette et Lapin fait classe le mercredi matin. Et depuis que Belette est en âge d'aller à l'école, ils passent le mercredi après-midi chez leurs grands-parents maternels . Quand je suis arrivée dans leurs vies, et puisque je ne travaillais pas, la question s'est posée de savoir si je devais les prendre avec moi les semaines où nous les avions à la maison. Mais ils aiment y être ! Ils sont habitués à ça, ils y sont comme des coqs en pâte , et leurs grands-parents apprécient tout autant qu'eux.  - Eilie est gardée par sa nounou 3 jours par semaine (c'est le rythme qu'on a choisi pour que j'aie du temps pour moi , la maison, la recherche d'emploi, mes activités créatives tout en pouvant quand même passer du t

 Depuis quelques semaines nous revoyons totalement notre organisation bancaire . Topo. L'existant : - chacun a un compte perso sur lequel arrive la rentrée d'argent mensuelle (salaire pour Pié et allocation chomdu pour moi). - virement programmé sur un compte joint - le montant versé est proportionnel au revenu, grosso modo 58% pour Pié et 42% pour moi. - chacun gère son épargne de son côté.   Le constat : rien n'était optimisé là-dedans.  - déjà, certains frais étaient encore prélevés sur nos comptes individuels alors qu'ils concernent le foyer : certaines assurances souscrites historiquement par Pierrick, nos frais de téléphonie, l'abonnement Deezer family, etc. - ensuite, notre épargne n'avait ni organisation ni "destination" . Chacun mettait ce qu'il pouvait de côté, sans trop savoir à quoi ça allait servir, et piochait allègrement dedans lorsqu'il fallait renflouer son compte perso et/ou le compte joint. - enfin, Pierrick ne gérait pas

Cette semaine, deux gros événements  : -           Les tests écrits que j’ai passés mardi dernier ont été concluants. Je suis donc convoquée de nouveau ce jeudi. Il s’agit cette fois d’un vrai entretien que je vais donc devoir préparer en amont. Nous étions 8 à passer les tests et la personne qui nous a reçus m’a indiqué qu’il y avait au moins un poste à pourvoir, peut-être deux. Alors rien n’est fait, mais la première étape est franchie avec succès ! -       Vendredi , après avoir déposé les deux grands à l’école, nous allons emmener la petite chez sa nounou. Ce n’est pas un jour habituel puisqu’actuellement elle est gardée du mardi au jeudi. On a demandé un jour de plus à titre exceptionnel parce qu’on va passer la journée en amoureux à Lyon . Pour notre deuxième anniversaire de rencontre, fin juillet, Pierrick m’a fait la surprise de me prendre un rendez-vous au salon de coiffure La Belle Boucle , un salon lancé par une instragrammeuse « cheveux » (oui y a des instagrammeurs p

  Tu le sens, le danger, il revient, il rôde, nous en sommes encore là, toi et moi, à aimer prendre des risques, à aimer les défis, toi qui cherches le mal partout, moi qui te suis sans mot dire parce que tu seras toujours celle de nous deux qui prendra les décisions, moi je reste là bloquée sur nos erreurs d'hier, tu en es déjà à vouloir les répéter aujourd'hui, nous vivrons tout cela ensemble demain, tu mènes la danse, je rends les armes. Tu capitules quand tu es tentée, tu ne résistes jamais, tu te laisses aller, tu sens vaguement au loin les effluves des conséquences désastreuses qu'auront inévitablement tes choix, puis tu tournes la tête pour ne plus rien sentir et tu fonces, tête baissée, sourcils froncés, poings en avant, j'ai à peine le temps de prendre une bouffée d'air et de courage qu'il me faut déjà te suivre dans ces pérégrinations que tu nous imposes à ton rythme si particulier, si effréné, tu es déjà si loin devant que pour ne pas te perdre de vue

 Le "miracle morning" , qu'est-ce que c'est ? C'est à la base une méthode de développement personnel créée par Hal Elrod en 2012. Je viens de l'apprendre (dans le cadre de la rédaction de cet article, figure-toi). Si tu veux en savoir plus, tu peux te renseigner ici . C'est très détaillé et très bien expliqué. Je ne saurais pas faire mieux, et ce n'est pas l'objectif. Parlons plutôt du miracle morning tel que je le définis — et tel que je le vis. Je suis une lève-tôt. C'est d'ailleurs peut-être un euphémisme de le dire comme ça. Disons plutôt que je fais des insomnies "inversées" (ça porte sûrement un nom scientifique que je ne connais pas), à savoir que je n'ai aucune difficulté à m'endormir mais s'il m'arrive de me réveiller dans la nuit, il m'est impossible de me rendormir. Dès que j'ouvre un oeil, mon cerveau met en branle tout un tas de mécanismes. J'ai déjà écrit sur le sujet, je partagerai cel

 Cette semaine, je conchie : - le petit M'Bappé que j'ai pourtant tant et tant admiré ces dernières années, son fou rire de merde lorsqu'un journaliste évoque la possibilité pour les joueurs de choisir le train plutôt que l'avion sur certains trajets, son regard entendu avec l'autre trouduc' d'entraîneur , je connais même pas son nom et ça ne me manque pas d'ailleurs, qui en rajoute une couche en se foutant ouvertement du journaliste, de sa question, et par la même occasion de la planète et de tous ses habitants. En même temps, qu'attendre de personnes qui participeront (et cautionnent donc) une coupe du monde qui, avant même qu'elle n'ait commencé, est déjà le théâtre de nombreuses pertes humaines et d'énormes non-sens écologiques ? Je n'ai jamais été une grande fan de foot, mais je prends toujours du plaisir lors des événements tels que l'Euro ou la coupe du monde. Ils créent un semblant d'unité entre mes compatriotes, on

 Longtemps, je me suis dit que je mourrais jeune. J'imaginais que c'était mon destin de ne pas faire de vieux os, comme mon père, décédé à 35 ans, alors que j'en avais 10. Je m'étais presque résignée. J'étais convaincue. Et puis, un mois avant mes 35 ans, j'ai rencontré Pierrick. Deux semaines avant mes 35 ans, j'ai appris que lors de cette première rencontre, nous avions fabriqué un enfant. Le jour de mes 35 ans, nous avions déjà tout décidé : nous allions garder ce bébé et j'allais tout faire pour pouvoir le rejoindre le plus vite possible. C'était certes un pari fou, nous nous connaissions à peine, mais c'était aussi et surtout une évidence. La vie, l'univers, le destin nous avaient fait nous rencontrer. Avaient créé cet être qui désormais nous lierait à jamais. Il n'était pas question de les ignorer. J'ai récemment fêté mes 37 ans. Aujourd'hui, ma vie a complètement changé. Je n'aurais jamais pu me projeter dans un quotidi

J'écris ces lignes alors que j'ai encore une dizaine de jours à tenir dans le rôle de la mère au foyer. Pour le moment, je ne garde que le bébé, les deux "grands" (10 et 5 ans, ndlr ) étant en vacances avec leur maman. On les récupère bientôt et ce sera alors la dernière ligne droite avant la rentrée. Nos vacances d'été se sont globalement mieux passées que l'année dernière. On a modifié certains points qui avaient rendu les trajets et/ou les séjours pénibles, et ça a bien fonctionné.  Néanmoins Pierrick a repris le travail dès qu'on est rentrés et, même si nos aînés ne sont pas là, je n'ai pas encore retrouvé ma liberté, ô liberté chérie de chômeuse désœuvrée. Mon assistante maternelle étant à son tour en vacances, je garde ma petite de 15 mois avec moi à la maison. Je n'ai jamais fait partie de ces adultes qui prennent du plaisir à jouer avec les enfants. Je dis oui pour faire plaisir, mais je le vis comme une contrainte, et je me lasse vite, per

  Tu connais sûrement le   "défi des 52 semaines"   qu'on a vu fleurir ces dernières années sur les réseaux sociaux. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un moyen de faire des économies sur une année pleine en mettant chaque semaine dans une boîte la somme en euros correspondant au numéro de la semaine : la semaine 1 (première semaine de janvier) tu mets 1€, la semaine suivante 2€, etc. jusqu'à mettre 51€ l'avant-dernière semaine de l'année et 52 la suivante. Si tu tiens le coup sur toute la durée, il y a, au fond de ta boîte le 31 décembre...  pas moins de 1378€  (1+2+3+4+...+50+51+52) ! Une variante est de ne mettre que la moitié de la somme à chaque fois, à savoir 50 centimes la première semaine et ainsi de suite jusqu'à 26€ la dernière. Tu économises évidemment moitié moins mais cela représente  tout de même 689€  à la fin de l'année. J'ai tenté ce défi en... 2019, si ma mémoire est bonne. J'ai démarré en janvier et ai tenu

Cette semaine est la vraie première semaine de l'année puisqu'on reprend le rythme normal avec les grands à l'école tous les jours et la petite chez sa nounou de mardi à jeudi. Pour moi, ça signifie le retour de la liberté, à savoir du temps pour moi, pour la maison, pour mes recherches d'emploi et mes activités créatives . Wouhouuuu ! Et ça démarre sur les chapeaux de roue car j'ai deux grosses échéances :  * mardi matin , je suis convoquée à un test écrit dans le cadre d'un recrutement . Il est indiqué qu'il va durer 1h30 et que je dois apporter stylos, stabilos et calculatrice (je suis allée en acheter une en urgence hier, qui a une calculatrice de nos jours ? Les téléphones jouent ce rôle à la perfection !). Je ne sais absolument pas à quoi m'attendre. S'il est concluant, il sera suivi d'un entretien la semaine suivante. * mercredi après-midi , je vais chez mon médecin traitant pour faire renouveler le traitement de fond que je prends mais

  Bien sûr que ce serait chouette qu'on soit tous livrés avec un mode d'emploi. Pas une de ces notices indéchiffrables qu'on trouve dans les emballages des meubles en kit, non, mais une vraie feuille de route qui indique où tu dois aller, et par quels chemins, en prenant quels détours et à quelle vitesse. Une sorte de GPS qui te mènerait tout droit au mode de pensée de l'autre, t'évitant les trous dans la route et les impasses, t'indiquant les moments exacts où il est permis d'appuyer sur l'accélérateur et te contraignant à lever le pied - voire à freiner - quand ça se bouscule un peu trop vite. Bien sûr que ça faciliterait les choses. Évidemment t'as cherché ça partout, dans des livres, dans des magasins spécialisés, sur l'AppStore puis le PlayStore, mais t'as rien trouvé, ils mentaient chez Apple quand, dans les pubs pour refourguer leur came, ils disaient "qu'il y a une application pour tout". Y a pas d'application pour d

 Me voilà donc pleine de bonnes résolutions, de nouveaux projets et de nouvelles envies en cette période de renouveau que représente la rentrée scolaire. Parmi les décisions prises ces dernières semaines, j'ai décidé d'accorder une vraie belle importance à ma santé . J'ai repris le sport et le suivi de mes apports caloriques hier, je me remets à compter les cigarettes consommées (c'est toujours ma première étape en phase de diminution : le constat, puis l'action), je lève le pied sur les apéros alcoolisés, je bois plus d'eau , etc. etc. Faire tout cela c'est bien, mais selon moi ça ne suffit pas. Il faut aussi aller vérifier du côté de la médecine que rien ne cloche de façon encore plus problématique que ce que je sais déjà (le poids, la clope, blabla). J'ai donc pris mon courage à deux mains ainsi que deux rendez-vous (as-tu identifié la figure de style cachée dans cette phrase ?) * : - la semaine prochaine je vois mon médecin traitant (alléluia j

  The Fall, saisons 1 à 3, dispo sur Netflix C'est l'histoire d'un tueur un série et de l'enquêtrice chargée de l'arrêter. Un face à face entre deux personnages complexes, tour à tour attachants et détestables, servis par des comédiens incroyables. Y a des soirs où on scrolle Netflix sans but précis, sans trop savoir ce qu'on a envie de regarder, ce qui nous ferait plaisir là, tout de suite, maintenant. C'était un de ces soirs. On tombe sur cette affiche, la vidéo de trailer se lance automatiquement, on se dit "tiens, ça date d'il y a années (2014) et c'est avec Gillian Anderson, c'est bizarre qu'on n'en ait jamais entendu parler" . On n'est pas surexcités à l'idée de regarder (avec certaines bandes annonces, parfois, je trépigne, gigote, je ritualise beaucoup en préparant un parfait petit coin confort, du manger, du boire, mes lunettes, mon p'tit plaid, tout bien tout bien), là, que nenni, avec Chéri on s'est r

Hop ! On y est. C'est la rentrée . Et je ne sais pas pour toi, mais moi, la rentrée, ça me donne toujours envie de mettre en place de nouvelles habitudes, de me lancer dans de nouveaux défis et de démarrer de nouveaux projets. C'est un peu comme une répétition générale avant les résolutions du 1er janvier, mais la gueule de bois en moins, ce qui permet un peu plus de lucidité. Comme chaque année - je me connais - la crainte de la chute de motivation aux alentours de mi-septembre se fait sentir. Mais comme chaque année, je me lance quand même, espérant cette fois y arriver. C'est ce que mon pote Auré appelle "la victoire de l'espoir sur l'expérience" , et c'est un concept qui me plaît. Alors kézako , cette histoire de 365 chroniques ? Eh bien laisse-moi te guider, mon petit bonhomme de Cromignon, à travers les caractéristiques de cette nouvelle aventure. * Chaque jour, pendant un an, une chronique. Boum. * Elles seront classées dans différentes catégori